Le Jubilé est à nos portes, on travaille d'arrache-pied au Vatican et en Italie, mais il y a encore des retards à rattraper. «Il y a une table à Palazzo Chigi où une fois tous les 20 jours environ nous nous rencontrons pour comprendre où nous en sommes dans l'organisation et il me semble que certains retards doivent être rattrapés». Mgr Rino Fisichella, Pro Préfet du Dicastère de l'Évangélisation, délégué du Pape François à l'organisation de l'Année Sainte, lors de la présentation de «Davanti alla porta santa», le premier épisode du magazine hebdomadaire de la Rai diffusé sur Rai 1 à partir du dimanche 25 février à 24h45 et sur RaiPlay, fait le point sur la situation.
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«C'est un pays où la bureaucratie est à son comble, donc même pour ceux qui doivent effectuer des travaux dans l'administration publique, il faut attendre six mois pour faire un appel d'offres européen comme le prévoit la loi - explique Fisichella - Il est évident que si l'on se prépare à un événement comme celui-ci qui a lieu tous les 25 ans cinq ans à l'avance, on n'arrive pas à bout de souffle, mais si l'on commence à penser au Jubilé à partir de 2022, il est clair que cela peut créer une certaine appréhension. Cependant, j'ai confiance que les grands travaux pourront être prêts entre fin octobre et novembre».
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Dans une étude commandée par le Vatican à la faculté de sociologie de Rome Trois, on envisage une projection de plus de 32 millions de pèlerins arrivant l'année prochaine : «Le Jubilé ne se juge pas par les chiffres mais par l'intensité avec laquelle l'expérience spirituelle est vécue, cependant, il est inévitable qu'un chiffre comme celui-ci mette le gouvernement et la municipalité de Rome - dans la personne du commissaire - en appréhension pour pouvoir donner une réponse d'accueil positive à Rome et à toute l'Italie aux pèlerins, parce que ceux qui viennent pour le Jubilé se déplacent aussi pour le pays» a ajouté l'archevêque.
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Chaque Jubilé «a une caractéristique et une histoire qui doit être respectée». Celui de 2025 «se caractérise par la présence dans le monde de situations de division, de violence, de faiblesse» des conflits internationaux à la violence contre les femmes. Lorsque le Pape «a donné le mot d'ordre 'pèlerins d'espérance' nous étions encore en plein milieu d'une pandémie qui laisse encore des traces dans la vie des gens. Il est nécessaire de donner un visage concret à l'espoir et de retrouver «un profond sens de l'humanité et de la dignité».
Parmi les différents récits dans le programme de la Rai, celui des croix jubilaires qui ont été érigées du nord au sud de l'Italie par la volonté de Léon XIII. On parle également de certains personnages peu connus, par exemple le seul sculpteur vivant qui a réalisé une Porte sainte, celle de Santa Maria Maggiore. Parmi les autres services, un approfondissement «sur les différentes formes de prière des sanctuaires aux jeunes, des prisons au rapport entre prière et intelligence artificielle». On ouvrira aussi «une fenêtre sur le monde, avec nos ambassadeurs qui nous raconteront si dans les différents pays on parle déjà du Jubilé et comment les communautés italiennes s'organisent».
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