Sinner n'est pas seulement entré dans la légende, mais est également présenté par l'Église comme un modèle pour les jeunes. Humble, tenace, capable de gratitude envers ses parents, loyal. Le pape François a souligné un aspect de lui : «Ce qui importe n'est pas de ne pas tomber, mais de 'ne pas rester tombé'. Une courte phrase qu'il a prononcée ce matin devant une délégation du Real Club de Tenis Barcelona, à l'occasion du 125e anniversaire du club sportif, qui résume l'esprit le plus sain du sport, sur lequel Bergoglio insiste chaque fois qu'il en a l'occasion. À l'athlète du Haut-Adige, l'Osservatore Romano a ensuite réservé un très beau camée. 'Le jeune homme de 22 ans du Haut-Adige n'est pas resté tombé et avec son retour, qui entre dans l'histoire d'un sport aimé par des millions de personnes à travers le monde, il a également donné une leçon qui fait du bien à de nombreux jeunes (et moins jeunes) qui pratiquent le sport'.
Le journal du Vatican rapporte également les paroles prononcées par le jeune joueur de tennis, après sa victoire, remerciant ses parents de l'avoir toujours laissé libre. Et à ce sujet, il note : 'Dans un temps où le mot liberté peut aussi être sujet à de dangereux malentendus, le monde du sport envoie donc un signal de grande valeur, dont on peut tirer des leçons dans tous les domaines de notre vie : la liberté n'est telle que si elle repose sur une relation pleine et authentique entre les personnes. Ce n'est qu'ainsi qu'elle pourra vraiment nous rendre meilleurs, nous rendre champions de l'humanité' souligne l'Osservatore auquel se joint l'Avvenire, le journal des évêques. Le jeune Jannik est un garçon simple qui n'a pas peur de travailler dur. 'Et après ce retour incroyable, après ce dernier point, lorsque la télévision nous a offert l'image d'un athlète allongé sur le terrain, épuisé et heureux, il était merveilleux de penser à un aphorisme d'Hésiode : Sur le chemin de la vertu, les dieux ont placé la sueur'.
Le Vatican bénit l'inclusion du sport dans la Constitution italienne, 'Un signe de joie pour tous'
Pour le Pape, le sport - il l'a répété des dizaines de fois au cours de son pontificat - reste un formidable 'générateur de communauté', surtout pour les jeunes car il crée de la socialité, fait naître des amitiés, crée du partage, de la participation et un sens d'appartenance. Il a une dimension formative qui ne peut être séparée de celle du jeu et de l'amateur, même aux plus hauts niveaux du professionnalisme. 'Le sport peut être un symbole d'unité pour une société, une expérience d'intégration, un exemple de cohésion et un message de concorde et de paix'.
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