Dylan Potenza, connu sous le nom de El Matador, a 21 ans, est de Ciampino et après avoir participé au talent "Nouvelle scène", est devenu un véritable phénomène sur les réseaux sociaux. "Je n'ai plus de problèmes depuis que je suis El Matador" est le vers le plus aimé des jeunes.
Mais quels sont les problèmes que devenir El Matador t'a aidé à surmonter ?
«L'alcoolisme en premier lieu et puis des problèmes avec les petites amies. Toutes les petites amies que j'ai eues m'ont trompé. Je ne peux pas expliquer pourquoi.»
Quand as-tu commencé à faire de la musique ?
«J'étais petit et j'ai commencé à faire mes premières chansons en me basant sur les bases d'autres rappeurs, comme Fedez par exemple. Puis j'ai décidé de me lancer sérieusement et de commencer à travailler dans un studio d'enregistrement».
Quelqu'un a-t-il essayé de t'arrêter ?
«Bien sûr, la plupart des gens. Ici à Rome, c'est très courant. Quiconque essaie de faire quelque chose de nouveau est mal vu.»
Quelle école as-tu faite ?
«J'ai fait le lycée scientifique. Je n'ai jamais pensé à aller à l'université mais je me suis inscrit à une école de marketing musical. Ils m'ont expulsé à cause de ma musique. Ils ont dit que mes contenus incitaient à la violence.»
Tu as beaucoup de fans, dont beaucoup de très jeunes et tes contenus sont très explicites. Ne ressens-tu pas une certaine responsabilité ?
«Non, je crois que la musique est comme le cinéma, un art. Où l'on peut faire tout. L'éducation des jeunes ne dépend pas de ma musique.»
Ne penses-tu pas même que tu puisses avoir une influence sur eux ?
«Mah, peut-être minime.»
Nous savons que tu as une relation spéciale avec ta mère ?
Oui, elle m'a conçu très jeune à 20 ans. Nous avons grandi ensemble et pendant quelques années elle m'a élevé seule. Mon père, l'homme qui m'a élevé, était encore plus jeune qu'elle. Il avait 19 ans quand j'en avais 4. Il a pris en charge une famille à cet âge. Moi à 19 ans, je ne pouvais même pas trouver la salle de bain de la maison. Moi et ma mère avons vécu en Suisse jusqu'à ce que j'avais 6 ans. Mes grands-parents y avaient émigré pour le travail. Ensuite, nous sommes venus à Ciampino.
Donc, tu parles aussi allemand ?
«Oui, je suis né à Berne. J'ai essayé de faire "El Matador" en allemand et ce n'est pas mal du tout.
Quel est le message que tu veux transmettre à tes jeunes fans ?
«Je veux leur dire d'abandonner les substances et de toujours chercher un rêve, un objectif à atteindre. Comme je l'ai fait.»
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