Alessandro Constantino Bianchi, pianiste brillant et enseignant précaire

Alessandro Constantino Bianchi est considéré comme l'un des pianistes classiques et jazz les plus brillants de notre époque. En plus de son rôle de pianiste, il est également enseignant et fait partie des 15 000 remplaçants italiens qui n'ont pas reçu leur salaire depuis octobre dernier.

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Qui est Alessandro Costantino Bianchi

Bianchi, né à Latina, a été orienté vers la musique par son père, lui-même pianiste, et a commencé à jouer du piano à l'âge de 6 ans. Il joue et étudie la musique dans toute l'Europe, il a une idée très personnelle de la musique qu'il a réussi à canaliser dans un disque intitulé Mozart Piano Varations. Il a également eu l'occasion de se produire au festival de musique de chambre de Lugano, à la Westminster Music Library de Londres et à Latina, son lieu de naissance.

L'affaire

Alessandro Constantino Bianchi fait partie des 15 000 remplaçants italiens qui ne perçoivent pas de revenu depuis octobre dernier. De retour dans son pays d'origine pour une spécialisation, des mois plus tard, ne sachant toujours pas quand et surtout s'il recevra son salaire, il a déclaré dans une interview à La Stampa : «Je me demande si cela en valait la peine, je pense sérieusement à retourner à l'étranger». En raison du non-paiement de son revenu, Alessandro a également expliqué dans son interview : «Je suis enseignant depuis cinq ans et je peux vous dire qu'une situation comme celle-ci ne m'est jamais arrivée... depuis octobre, je ne perçois pas de salaire. Ensuite, nous ne parlons pas de trois mois quelconques. Ce sont les derniers mois de l'année, qui comprennent également des gratifications contractuelles, comme le treizième mois». Il a également parlé des difficultés que lui et ses collègues rencontrent en ce moment : «Faire des économies sur les cadeaux ou ne pas pouvoir prendre quelques jours de vacances a été le moindre de mes problèmes. Ici, il s'agit de devoir revoir sa vie quotidienne, faire attention aux dépenses de tous les jours. Et ce n'est pas seulement moi. Il y a beaucoup de collègues dans des situations similaires ou pires».