Après le succès de Sanremo 2024 BigMama arrive à Verissimo : « Ma mission est d'être un exemple pour les jeunes. J'ai toujours été victime de harcèlement, je n'ai jamais été mince et on me jetait même des pierres ».
Marianna Mammone se confie dans le salon de Silvia Toffanin : « Je vis ma vie au mieux et c'est ma plus grande revanche ». Ses parents ne savaient pas ce que BigMama endurait étant enfant : « Il me manquait des questions comme "tout va bien ?" ou "comment ça va à l'école" ; parler avec ses enfants est très important »
BigMama : « La chimiothérapie m'a sauvé la vie. J'ai découvert ma bisexualité quand j'étais petite. Les sifflements à Geolier ? Une honte »
La violence
Ensuite, à 16 ans, la chanteuse a été victime d'un abus sexuel, elle l'a compris des années plus tard et en parle désormais sans filtre : « Quand j'étais petite, on ne parlait pas aussi ouvertement de violence sexuelle, cela m'a aidé à faire ressortir ces souvenirs avec des personnes qui avaient vécu la même chose. Je me sentais sale, je ne me sentais pas comme une enfant propre. Je n'avais pas le courage de le dire à la maison, on ne parlait pas de ces choses à la maison. Pour moi, c'était normal d'être enfermée dans une salle de bain lors d'une fête. Je n'ai pas porté plainte » L'artiste veut transmettre un message fort aux jeunes : ils ne doivent rien cacher ni avoir honte.
La maladie
Ensuite, après son déménagement à Milan et sa renaissance d'un point de vue esthétique (« je me sentais belle »), elle découvre qu'elle a une tumeur : « Je suis rentrée chez mes parents et pendant cette période, j'ai compris l'importance de ma famille. Il y avait le Covid et ils sont tous restés à la maison avec moi, j'étais à risque ». De nombreux cycles de chimiothérapie : « Je suis vivante grâce à cela. Le plus dur a été de se regarder dans le miroir et de ne pas se reconnaître, je n'avais pas de sourcils, j'avais grossi, mais ensuite j'ai compris que je faisais face à quelque chose de vraiment difficile et que l'aspect physique n'avait rien à voir ». Le travail l'a aidée à ce moment-là : « Je n'ai pas eu peur de mourir parce que je savais qu'après 6 mois de thérapie, je retournerais chanter. C'était mon objectif ». Maintenant, elle va bien, elle est sous contrôle et les visites se passent bien.
La petite amie
Ensuite, place à l'amour : « Je suis follement amoureuse, j'ai une merveilleuse petite amie qui est aussi l'auteure de ma chanson à Sanremo "La rabbia non ti basta" ». Elle est Maria Lodovica Lazzerini, Je suis fière de toi, tu es un exemple de détermination et je te remercie pour l'opportunité que tu m'as donnée à Sanremo, c'était une sensation magique tout comme écrire la chanson avec toi »
L'artiste est émue : « Nous sommes très heureuses et j'espère que c'est la relation définitive, l'amour que j'ai trouvé avec elle, je ne l'ai jamais trouvé, nous nous sommes trouvées, elle est ma première vraie petite amie et moi la sienne. Nous sommes très heureuses
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