Sven-Göran Eriksson revient entraîner sur le banc du Liverpool. Un match de rêve pour le technicien suédois qui, au cours de sa carrière, a également dirigé la Rome et la Lazio dans son histoire. Parmi tous les clubs qu'il a dirigés, où figurent également la Fiorentina, Manchester City et l'Angleterre, les Reds étaient justement le club qu'il a toujours supporté. Diriger le club depuis le banc était le rêve de toute une vie et la société a permis au septuagénaire de descendre sur le terrain comme entraîneur lors du match de bienfaisance entre les légendes anglaises et celles de l'Ajax. Au moment de l'entrée sur le terrain, les fans présents à Anfield ont réservé une émouvante standing ovation pour le technicien suédois.
À la fin du match, la CNN a interviewé le natif de 1948 : «Je suis très heureux et je me sens chanceux de voir que les bonnes choses que j'ai faites sont célébrées pendant que je suis en vie. Ce n'est pas commun. Habituellement, il faut mourir et avoir un enterrement avant que les gens t'apprécient et te disent à quel point tu es grand. Je suis heureux que les gens me disent ces choses pendant que je suis en vie. Je vis comme avant, ou presque. Et tout va bien. Le traitement se passe bien, il y a des hauts et des bas évidemment. En somme, je suis toujours debout».
La maladie
Dans les semaines précédentes, Eriksson avait exprimé son désir d'entraîner au moins une fois dans sa vie Liverpool. La déclaration est arrivée suite à la nouvelle de sa maladie, un cancer en phase terminale qui ne laisse pas beaucoup de vie à l'ancien technicien. «Selon les médecins, j'ai environ un an de vie». C'est ainsi que s'exprimait l'ancien entraîneur de la Lazio qui a surpris tout le monde avec l'interview de mi-janvier.
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