Scandale dans la FIA : Intervention présumée du président Mohammed Ben Sulayem

Scandale dans la FIA : Intervention présumée du président Mohammed Ben Sulayem
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lundi 4 mars 2024, 20:15 - Dernière mise à jour: 20:23

La FIA (l'organisme qui régit les sports automobiles) est dans la tourmente. Selon la BBC, le président Mohammed Ben Sulayem est sous enquête pour de prétendues interférences.

Sulayem aurait influencé le résultat d'une course de Formule 1. Selon la BBC, un informateur a rapporté à la FIA que le président serait intervenu pour annuler une pénalité infligée au pilote espagnol Fernando Alonso de l'Aston Martin pendant le Grand Prix d'Arabie Saoudite de 2023. Selon l'accusation, Sulayem aurait appelé le cheikh Abdullah bin Hamad bin Isa Al Khalifa - vice-président de la Fia pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, qui était en Arabie Saoudite pour la course en tant qu'officiel - et aurait laissé entendre qu'il considérait que la pénalité d'Alonso (de 10 secondes pour modifications apportées à la monoplace alors qu'il purgeait une précédente pénalité de 5 secondes) devait être annulée.

À la base de l'affaire, il pourrait y avoir un malentendu dans la traduction de l'italien. Le rapport avait été rédigé par Paolo Basarri, responsable de la conformité des actes en piste, dans lequel Basarri affirme que l'informateur a rapporté que Ben Sulayem avait exigé que les commissaires annulent leur décision d'attribuer la pénalité à Alonso. La question de la traduction du verbe 'to pretend' est sous les projecteurs. La BBC souligne que le comité d'éthique prendra de 4 à 6 semaines pour rédiger son propre rapport.

Ce qui s'est passé

L'épisode remonte au Gp d'Arabie Saoudite de 2023. Dans les derniers tours, Mercedes demande à Russell, quatrième, de réduire l'écart avec Alonso à moins de cinq secondes, étant donné que le pilote de l'Aston Martin était sous enquête pour la manière dont il avait purgé la pénalité. Un mécanicien, en effet, avait soulevé la voiture, pour le changement de pneus, pendant l'arrêt, et cela pourrait être considéré comme une intervention non autorisée, compte tenu de l'interdiction d'agir sur la voiture pendant la pénalité. Fernando Alonso, arrivé troisième, est initialement pénalisé de dix secondes, au point de perdre le podium. Par la suite, la FIA modifie sa décision, rendant la position à l'Espagnol.

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