Profanation d'une stèle commémorative de la Libération à Forte Bravetta

Profanation d'une stèle commémorative de la Libération à Forte Bravetta
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jeudi 25 avril 2024, 13:16 - Dernière mise à jour: 13:37
Une stèle commémorant la Libération dans le quartier de Forte Bravetta, à Rome, a été profanée. Dans la nuit, une inscription a été faite avec de la peinture rouge: "Partisan violeur assassin" sur la stèle. L'information est donnée par Elio Tomassetti, président du Municipio Rome XII et Daniela Cirulli, présidente de l'Anpi XII.

La stèle des martyrs de la Résistance à Forte Bravetta a été profanée

"C'est ainsi que commence notre 25 avril - affirment-ils - Les fascistes, après tout, ne changent jamais. Ce geste démontre l'actualité de la lutte antifasciste aujourd'hui et une raison de plus pour être nombreux dans les lieux où nous déposerons nos couronnes en mémoire des martyrs de la Résistance, et pour être de 12h30 jusqu'au soir à Forte Bravetta. Nous remercions la Questura de Rome et le Service de la décoration de la ville de Rome qui sont déjà au travail pour couvrir cette abomination".

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"La profanation de la stèle pour le 25 avril à Forte Bravetta montre combien il est encore important de témoigner de la centralité des valeurs de liberté et d'antifascisme". Ainsi, dans une note, le maire de Rome Roberto Gualtieri. "Nous n'oublierons jamais les nombreux Italiens - ajoute-t-il - qui se sont sacrifiés pour redonner dignité à un pays qui avait été humilié par la dictature. Naturellement, les équipes spécialisées Ama sont déjà sur place pour restaurer la dignité de la stèle".

Le Forte Bravetta est l'un des nombreux forts militaires qui entourent Rome : à l'intérieur se déroulaient les condamnations à mort exécutées dans la ville de Rome de 1932 à 1945. Les condamnés étaient enfermés, avant d'être conduits au fort, dans la prison romaine de Regina Coeli, et tous ensuite fusillés dans le dos comme des traîtres, comme le voulait le code pénal fasciste. Les condamnations considérées sont au total cent trente, dont cinquante exécutées jusqu'au 8 septembre 1943, sur des sentences du Tribunal spécial pour la Défense de l'État; soixante-dix pendant les neuf mois d'occupation allemande, sur ordre des autorités allemandes et dix après la Libération, sur des sentences de tribunaux italiens et anglo-américains.

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