Lundi noir à Rome : grève des transports et chaos urbain

Lundi noir à Rome : grève des transports et chaos urbain
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lundi 6 mai 2024, 16:55 - Dernière mise à jour: 17:23
Des inconvénients à Rome pour les résidents et les travailleurs, entre le Métro A fermé, des attentes interminables pour les bus, souvent pleins, et le trafic bloqué dans les rues de la ville. C'est l'effet de la grève des transports nationale de 24 heures proclamée aujourd'hui par les syndicats Cobas, Adl, Sgb, Cub, Adl et, séparément, par l'Usb. Dans la capitale, la protestation a concerné les réseaux Atac, Rome Tpl et Cotral. Le résultat, pour beaucoup de personnes, a été un lundi noir. Longues files pour le trafic, sur les artères principales : de la Flaminia à la Cassia, de l'Aurelia à la Salaria. Bloquées aussi d'importantes voies de communication urbaine. «J'ai trouvé les rues complètement engorgées de Prati jusqu'à Termini, pour faire 8 kilomètres j'ai mis 90 minutes», raconte Lucia, une avocate de 40 ans. «Évidemment, j'ai dû me garer dans un garage privé. Après cela, j'ai essayé de prendre un bus pour atteindre le centre, trois sont passés mais ils étaient tous bondés et je suis allée à pied», ajoute-t-elle. Et comme elle, beaucoup ont aujourd'hui parcouru à pied les axes des transports publics vers le centre. Via Nazionale et aussi via del Tritone étaient bondées, où les bus passent dans la matinée mais sont impraticables. Des problèmes aussi pour ceux qui ont essayé d'utiliser les autres lignes de métro, prises d'assaut car restées ouvertes. «Ce matin, je devais régler une affaire, je dois aller d'abord à Cavour puis à l'Eur, mais je ne sais pas si je vais y arriver, à Cavour je devrai y aller à pied», explique Barbara, une femme d'environ 40 ans à Piazzale Flaminio, à quelques pas de Piazza del Popolo. Peu loin, devant la station Spagna du Métro A, de nombreux touristes arrivent et découvrent seulement à ce moment-là, par les panneaux affichés à l'extérieur, que la ligne est fermée pour grève. Et les plaintes n'ont pas épargné ceux qui travaillent dans le trafic : «Avec les grèves, c'est le chaos, tout le monde sort avec les voitures et on ne peut pas travailler, il y a trop de trafic, c'est un désastre même pour nous», commente Bema, un chauffeur Ncc. Et parmi les personnes âgées, il y a aussi ceux qui n'étaient pas informés de la grève. «Je ne savais rien de la grève, tout est annulé, c'est merveilleux», commente ironiquement Antonio, un homme d'environ 70 ans. «Je devais faire plusieurs choses - ajoute-t-il - mais il semble que je ne réussirai pas. Je dois retourner à Cornelia, heureusement ce n'est pas très loin, même si pour aller de là à Piazzale Flaminio cela a pris une heure et demie.» En matinée, Rome services pour la mobilité a communiqué que l'adhésion du personnel Atac à la grève nationale du transport public était de 23,3%.
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