La santé du Pape François et ses réflexions sur les vices et la paix

La santé du Pape François et ses réflexions sur les vices et la paix
by Franca Giansoldati
3 Minutes de Lecture
mercredi 28 février 2024, 09:56
«Excusez-moi, je suis encore un peu enrhumé. J'ai donc demandé à monseigneur Ciampanelli de lire la catéchèse d'aujourd'hui». Le Pape François se présente à l'audience dans la Salle Paul VI pour l'audience hebdomadaire un peu pâle. Il souffre encore des séquelles d'une grippe qui l'a contraint ces derniers jours - y compris hier après-midi - à annuler plusieurs engagements, dont la rencontre avec les prêtres du nord de Rome. La rencontre aurait dû avoir lieu dans une paroisse du secteur, exactement comme il l'avait déjà fait dans d'autres zones de la capitale, mais tout a été reporté à quand sa condition physique le permettra. Les médecins continuent de répéter à Bergoglio que pour guérir, il doit respecter le repos et éviter les courants d'air pour ne pas aggraver sa bronchite. Sur la scène de la Salle Nervi, le micro a donc été passé au fonctionnaire du Secrétariat d'État, monseigneur Filippo Ciampanelli qui lui a prêté sa voix pour la deuxième fois, exactement comme il l'avait fait le 29 novembre lorsque Bergoglio avait été de nouveau touché par la bronchite. Les rechutes sont désormais fréquentes, preuve que les poumons du pontife sont sujets à de sévères inflammations. Le Pape François: «Je suis vivant et je me soigne, j'ai une bronchite aiguë et infectieuse». La catéchèse cette fois est basée sur deux péchés capitaux particulièrement insidieux et fréquents: l'envie et la vanité. On part de Caïn et Abel pour souligner que si l'envie «n'est pas contrôlée, elle mène à la haine de l'autre (...) À sa base, il y a une relation de haine et d'amour: on veut le mal de l'autre, mais secrètement on désire être comme lui. L'autre est l'épiphanie de ce que nous voudrions être, et que nous ne sommes pas». Existe-t-il un antidote à l'envie? Oui, l'amour. «Aimez-vous les uns les autres avec affection fraternelle, rivalisez dans l'estime mutuelle. Voici le remède à l'envie! Le Pape François comment va-t-il vraiment? L'inflammation des poumons, la canule et l'Angelus non récité. Le deuxième péché que nous examinons est la vanité. «Elle va de pair avec le démon de l'envie, et ensemble ces deux péchés sont propres à une personne qui aspire à être le centre du monde, libre d'exploiter tout et tous, objet de toute louange et de tout amour. La vanité est une estime de soi gonflée et sans fondement. Le vaniteux possède un «moi» encombrant: il n'a pas d'empathie et ne se rend pas compte que dans le monde, il existe d'autres personnes en dehors de lui. Ses relations sont toujours instrumentales, imprégnées de la domination de l'autre. Sa personne, ses entreprises, ses succès doivent être montrés à tous: c'est un mendiant perpétuel d'attention. Et si parfois ses qualités ne sont pas reconnues, alors il se met en colère férocement». Le Pape François, à la fin de l'audience, a lu d'une voix fatiguée un bref texte contre les mines anti-personnel et en faveur de la paix. Il a ensuite salué les évêques de l'Émilie et les différents groupes paroissiaux présents à l'audience. «Prions pour les récentes attaques contre les lieux de culte au Burkina Faso». Le Pape François comment va-t-il? Le pontife a de nouveau toussé et n'a pas pu lire un discours: santé surveillée. La journée du Pape comprend également une audience avec les évêques arméniens auxquels il a confié ses préoccupations pour l'Arménie et pour ceux qui fuient le Nagorno-Karabakh, les nombreuses familles déplacées qui cherchent refuge! «Tant de guerres, tant de souffrances. La Première Guerre mondiale devait être la dernière et les États se sont constitués dans la Société des Nations, «prémices» des Nations Unies, pensant que cela suffirait à préserver le don de la paix. Pourtant, depuis lors, combien de conflits et de massacres, toujours tragiques et toujours inutiles. J'ai supplié tant de fois: Assez!. Que nous échoyions tous le cri de la paix, pour qu'il touche les cœurs, même ceux insensibles à la souffrance des pauvres et des humbles». Le Pape va à la télévision: «Pour l'instant, je me sens bien. Les démissions? Pas dans mes pensées».
© TOUS DROITS RÉSERVÉS
Cet article est traduit automatiquement