Une blague de mauvais goût, qui est cependant entrée dans l'histoire de la télévision italienne. C'est ce qui a vu Sandra Milo comme protagoniste le 8 janvier 1990, alors qu'elle animait l'émission "L'amore è una cosa meravigliosa". Au cours de l'émission, une téléspectatrice a appelé en direct pour avertir l'animatrice que son fils Ciro avait été victime d'un accident de la route. Après le choc initial, la présentatrice a fui le studio en pleurs, criant son nom à haute voix. La nouvelle s'est avérée fausse, mais malgré cela, Sandra Milo a eu un malaise peu après, ce qui l'a amenée à suspendre temporairement l'émission.
La blague
D'une blague atroce à un phénomène médiatique. Ce qui a été fait à Sandra Milo le 8 janvier 1990 est entré dans l'histoire de la télévision italienne, devenant également un slogan dans l'émission "Target". Un épisode de mauvais goût, qui a cependant rendu virale la réaction de l'actrice et présentatrice, qui après la peur a également été contrainte de suspendre temporairement son programme. Pendant la diffusion de son émission "L'amore è una cosa meravigliosa", diffusée sur Rai 2, une téléspectatrice a appelé pour l'informer de l'hospitalisation de son fils Ciro suite à un grave accident de la route : « Sandra, qu'est-ce que tu fais là ? Ne sais-tu pas que ton fils Ciro a été hospitalisé très gravement à San Giovanni ? Il a eu un accident ». Après le choc initial, Sandra Milo s'est enfuie en larmes du studio en criant « Ciro, Ciro », se sentant mal peu après. La nouvelle de l'accident s'est avérée fausse, mais ses cris sont devenus un phénomène médiatique.
La scène a été diffusée de nombreuses fois dans différentes émissions de télévision, principalement "Blob", "Striscia la notizia" et "Target", devenant un véritable symbole de la soi-disant TV-vérité et inspirant le titre d'une autre émission de télévision satirique d'Italia 1, "Ciro, il figlio di Target", diffusée quelques années plus tard. La blague et la réaction de Sandra Milo ont même été citées dans la chanson "La strana famiglia" de Giorgio Gaber et Enzo Jannacci, écrite en 1991. L'incident a conduit à une enquête interne à la Rai, qui a déterminé que le nom fourni aux opératrices par la téléspectatrice était Maria Ramondio (qui s'est avérée être une fausse identité), tandis que le numéro de téléphone d'où provenait l'appel était associé à la ligne des bureaux Alemagna, sur Via del Corso à Rome.
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