L'Héritage d'un Père

Carlotta Funari, 61 ans, est la seule fille de Gianfranco Funari, le journaliste et présentateur décédé en 2008 à l'âge de 76 ans. Elle travaille dans le montage pour le cinéma et la télévision «Sans aucune recommandation», raconte-t-elle au Corriere della Sera. «Mes parents se sont séparés après cinq mois, j'étais la fille cachée d'un mariage qui a rapidement pris fin. Ma mère Annamaria vendait également des cosmétiques, c'est ainsi qu'ils se sont rencontrés».

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Un père absent

«Jusqu'à 7 ans, je ne l'ai plus revu - raconte-t-elle - Dans ma tête de petite fille, je me sentais une fille non désirée, j'en ai souffert. Avec le temps, j'ai compris que ce n'était pas le cas. Nous nous sommes rapprochés grâce à mes grands-parents. Avec mes camarades de classe, je me sentais mal à l'aise, j'avais un père célèbre que je ne voyais jamais».

Le rapprochement

«Autour de mes trente ans, nous nous sommes rapprochés, j'ai traversé une période difficile. Il m'a accueillie et m'a aussi aidée financièrement. J'ai finalement ressenti qu'il était vraiment là, pour moi. J'habitais au cinquième étage, sans ascenseur. Lui, paresseux à mourir, montait les escaliers chaque soir pour venir me voir».

Le succès

Les gens l'aimaient. «Sortir avec lui était comme sortir au bras du Pape - dit-elle - Il s'arrêtait avec tout le monde, un cauchemar, la promenade ne finissait jamais. Il m'a appris à être libre. À dire ce que je pense, sans peur des jugements. Il ne pouvait pas s'en empêcher, même si à la fin, il en a payé le prix. Quand ils l'ont éloigné de l'écran, il a beaucoup souffert, la télévision était sa vie, mais il a été mis de côté».

L'infarctus

«Il s'est senti mal pendant la nuit, j'ai couru chez lui, ma mère est également arrivée - raconte-t-elle - C'était grave, il était sur le point de mourir, le cardiologue a dit qu'il avait un infarctus. Le dernier souvenir à l'hôpital. «Il était dans le coma. Ils m'ont prévenue tard, je suis arrivée alors qu'il était déjà inconscient, j'aurais voulu lui parler. Lui répéter encore : "Je t'aime"».