L'extradition de Santos Medina Familia : Un coup contre le narcotrafic

L'extradition de Santos Medina Familia : Un coup contre le narcotrafic
2 Minutes de Lecture
mardi 5 mars 2024, 10:55
Un complexe processus d'extradition, promu par l'Italie à l'égard de la République Dominicaine. C'est ainsi qu'est arrivé à l'aéroport de Fiumicino, escorté par le personnel d'Interpol, Santos Medina Familia, ancien officier de police, fugitif inséré depuis 2021 dans la liste des 100 plus dangereux et destinataire, déjà depuis 2017, de l'ordonnance de détention provisoire en prison émise par le tribunal de Rome à la fin des enquêtes à l'époque menées par le Gico et par l'équipe mobile. Le quinquagénaire a été pris en charge par les militaires de la garde des Finances et par la police de Frontière aérienne de Fiumicino. Un objectif atteint à la fin des enquêtes menées par le noyau de police Économique Financière et par la Préfecture de police de Rome, qui avaient conduit à l'identification d'une organisation de trafic de drogue basée à Rome et avec des ramifications à l'étranger qui, « forte aussi des co-intérêts avec des réalités criminelles de matrice 'ndranghetiste, était dédiée à l'importation de grosses cargaisons de cocaïne du pays caraïbe mentionné », lit-on dans une note de la Préfecture de police. Des enquêtes il est ressorti que les inculpés se servaient de « canaux de sortie sûrs » auprès du port de Cagliari et de l'aéroport de Milan Malpensa, où la drogue arrivait cachée à l'intérieur de conteneurs commerciaux ou embarquée sur des avions provenant de l'aéroport dominicain « La Romana ». Dans ce contexte, le principal fournisseur du groupe criminel était identifié en un haut officier de la Policia Nacional dominicaine, Santos Medina Familia, justement, lequel, s'appuyant sur d'autres complices, réussissait à se procurer de grosses cargaisons de cocaïne, dont il organisait le chargement et l'expédition, en éludant les contrôles de police. Il maintenait, en outre, des contacts étroits avec les complices opérant à Rome, à travers ses compatriotes établis en Vénétie, lesquels assuraient une liaison informative constante, facilitant la planification et la réalisation ultérieure des trafics illicites. Au cours des enquêtes étaient dans l'ensemble saisis plus de 500 kilos de cocaïne et, en octobre 2017, sur la base du grave tableau probatoire reconstitué, le tribunal de Rome émettait une ordonnance de détention provisoire en prison à l'encontre des membres de l'organisation. L'officier de police dominicain, résidant de manière stable dans le pays caraïbe, réussissait à échapper à la capture, qui était en revanche exécutée à l'encontre de 19 inculpés, par la suite condamnés en première instance jusqu'à 20 ans de réclusion. Les activités de recherche - jamais interrompues - permettaient, en avril 2023, d'arrêter le sujet grâce à la collaboration fructueuse entre la direction districte Antimafia, Interpol et la direction centrale pour les Services Antidrogue, visant à fournir aux autorités du pays caraïbe un soutien documentaire et informatif adéquat.
© TOUS DROITS RÉSERVÉS
Cet article est traduit automatiquement