L'appel du Pape François pour la paix entre l'Iran et Israël

«Personne ne doit menacer l'existence d'autrui». Le Pape François parle pour la première fois ouvertement de l'Iran, le mentionnant pendant le Regina Coeli, et de «l'intervention» que Téhéran a déclenchée contre Israël cette nuit. «Je suis par la prière, l'inquiétude et avec douleur les nouvelles sur l'aggravation de la situation en Israël à cause de l'intervention de l'Iran : je fais un appel fervent pour que cesse la spirale de violence avec le risque d'entraîner le Moyen-Orient dans un conflit guerrier encore plus grand». En se présentant au balcon du Palais Apostolique, le pontife a demandé la libération des otages israéliens kidnappés il y a six mois et a répété que personne ne doit «menacer l'existence d'autrui», espérant que toutes les nations «se positionnent du côté de la paix et aident les Palestiniens et Israéliens à vivre côte à côte, deux États en sécurité. C'est un désir légitime, et leur droit. Deux États voisins». Le Vatican, la guerre en Syrie est à sa 14e année. Le cardinal Zenari : «Les gens n'en peuvent plus». François a ensuite demandé un cessez-le-feu à Gaza. «Que l'on suive les voies de la négociation avec détermination. Et que l'on aide cette population qui est tombée dans une crise humanitaire. Prions pour la paix. Quelle souffrance. Oui au dialogue et à la paix». La foule présente place Saint-Pierre pour la récitation du Regina Coeli a éclaté en un long et spontané applaudissement. Irak, le cardinal Sako brise le silence : «Gouvernement et président agissent avec duplicité, mauvaise direction».