Geolier à l'Université Federico II: Un Débat entre Musique et Polémique

Geolier à l'Université Federico II: Un Débat entre Musique et Polémique
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mardi 26 mars 2024, 11:35 - Dernière mise à jour: 14:19

Geolier, invité à l'université Federico II de Naples, dans l'amphithéâtre du campus de Scampia, pour une rencontre avec les étudiants. L'événement est prévu pour aujourd'hui, le 26 mars à 16 heures. L'événement s'est immédiatement retrouvé à guichets fermés, un peu comme ses concerts, mais il sera possible de le suivre en streaming sur la chaîne YouTube de l'Université. Geolier, de son vrai nom Emanuele Palumbo, répondra aux questions des jeunes en interagissant avec Pier Luigi Razzano du laboratoire radiophonique de l'université, F2 Radio Lab.

Le débat a cependant été accompagné de polémiques. En effet, il y a quelques jours, lors d'une rencontre avec des étudiants d'une école, le procureur de Naples Nicola Gratteri a eu des mots durs pour cette initiative, soulignant que l'université devrait accueillir «seulement des excellences, des modèles de vie pour la formation des jeunes. Ces choses nous laissent sans mots, si l'université lâche prise, nous sommes à la fin».

Gratteri décline l'invitation du recteur

Face à ces critiques, le recteur de la Federico II, Matteo Lorito, dans le Mattino a non seulement réaffirmé la validité, selon lui, de la rencontre entre le chanteur et les étudiants, mais a également invité Gratteri. Le procureur a cependant décliné l'invitation. «Se connaître est fondamental pour grandir», a déclaré Lorito, expliquant croire dans le «dialogue formateur», que l'université aujourd'hui «n'est plus celle où nous avons étudié» et se disant convaincu que la rencontre sera utile. «Nous demanderons à Emanuele - a-t-il dit - de nous aider à entrer dans un monde qui semble imperméable à la culture et à la formation, à vivre selon les règles de la légalité».

Geolier un exemple ? Peut-être pas, mais «il peut devenir notre allié», répond Lorito, qui rappelle les comportements récents du rappeur: «Il parle d'abandonner les armes, condamne le modèle de la violence, énumère les peurs d'un jeune qui craint l'ignorance, l'inconscience, l'émulation». Et donc «pourquoi ne pas donner une chance à ce garçon de s'exprimer ?». Et encore: «Nous ne lui donnons pas un prix mais il a été invité à s'exposer, répondant sans filtres aux questions des étudiants. En acceptant, Geolier a montré, selon moi, courage et maturité. Et nous lui en sommes reconnaissants». «Naturellement - la conclusion du recteur - nous serions très heureux et honorés si le procureur Gratteri souhaitait participer à l'événement».

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