Des Temps Sombres: L'Appel à l'Espoir de Pape François pour Israël et la Palestine

Des Temps Sombres: L'Appel à l'Espoir de Pape François pour Israël et la Palestine
by Franca Giansoldati
2 Minutes de Lecture
mercredi 27 mars 2024, 12:50
«Ce sont des temps obscurs, où il semble que les ténèbres du Vendredi Saint couvrent votre Terre et de trop nombreuses parties du monde défigurées par la folie inutile de la guerre, qui est toujours et pour tous une défaite sanglante». Le Pape François a pris papier et stylo pour adresser une lettre aux catholiques vivant en Israël et en Palestine et qui cette année devront se contenter d'une Pâques plutôt désolée, sans touristes ni pèlerins, sans pouvoir se déplacer facilement, avec l'insécurité économique étant donné que le secteur touristique est arrêté depuis l'éclatement du conflit à la suite du pogrom de Hamas le 7 octobre dernier. Le Pontife les invite à ne pas se rendre, à tenir bon, à ne pas perdre espoir. «Vous êtes des torches allumées dans la nuit ; vous êtes des graines de bien dans une terre déchirée par les conflits». Enfin, il les réconforte sur le fait que la solidarité concrète de l'Église ne manquera pas et que les catholiques en Palestine ne seront pas laissés seuls. Amit, une avocate israélienne kidnappée par Hamas et tenue en otage jusqu'en novembre brise le silence : «J'ai été violée à Gaza». Dans les jours précédents, le Patriarche de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a invité les pèlerins européens et américains à surmonter leurs peurs et à recommencer à voyager vers Israël. «N'ayez pas peur de retourner en Terre Sainte, vous êtes une présence de paix dans un lieu qui a tant besoin de paix». Puis il a exhorté les catholiques à être solidaires. «Nous espérons que cette nuit passera le plus vite possible». Pizzaballa avait également répété qu'au-delà des terribles violences des bombes, il y a maintenant la crise de la vie ordinaire. Il manque de la nourriture, des médicaments, de l'eau. «Par exemple, nos chrétiens à Gaza réussissent à cuisiner une fois ou deux et ce qu'ils cuisinent doit durer au moins pour une semaine». Quant à l'avenir, pour tous, il reste une énigme. Après cette crise, l'une des plus graves de ces 70 dernières années, ni les Israéliens ni les Palestiniens ne semblent plus enclins à des solutions temporaires. Même l'hypothèse des deux peuples et deux états semble se réduire. Le cardinal bergamasque qui vit en Israël depuis plus de vingt ans et connaît bien toute la région du Moyen-Orient se fait peu d'illusions : «Je ne sais pas - dit-il à Vatican News - Techniquement, cela me semble difficile même si ce serait la seule voie possible. Il est clair que tout choix qui sera fait devra garantir stabilité et liberté aux deux peuples». Gaza, Meloni : «La guerre a été initiée par Hamas».
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