A une pas des étudiants, sans clôture et donc sans protection, avec des odeurs nauséabondes de carcasses d'animaux en décomposition impossibles à ignorer. C'est la décharge illégale à l'intérieur de l'Institut Hôtelier Garibaldi, sur Vigna Murata, dénoncée dans une lettre par les conseillers de Forza Italia du VIIIe arrondissement au maire Gualtieri. «Une situation très grave et intolérable» explique la conseillère de FI Caterina Benetti, qui a envoyé, avec son collègue de parti, Matteo Bruno, une demande d'intervention au maire pour demander le nettoyage urgent de la zone.
Et pourtant, il y a quelques jours seulement, l'Institut avait reçu la visite du ministre de l'Éducation Giuseppe Valditara. «C'est une situation absolument inacceptable, car elle représente un grave danger pour la santé et la sécurité de centaines d'étudiants qui fréquentent l'école - on lit dans la lettre envoyée à Gualtieri -. La présence d'une décharge près d'une institution éducative met en danger la santé des élèves, du personnel scolaire et des résidents de la zone. De plus, les bâtiments abandonnés peuvent constituer des lieux de danger et favoriser des comportements illégaux, compromettant davantage la sécurité de la communauté».
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Pour l'instant, précise Benetti «Nous n'avons pas encore reçu de réponse du maire, mais il n'y a plus de temps. La situation est grave, il y a aussi deux gros chiens et quelques chats dans la zone, qui, heureusement, sont pris en charge par un gardien animalier. La décharge se trouve dans un espace ouvert et non clôturé auquel tout le monde peut accéder. Il est essentiel de le nettoyer immédiatement et de le sécuriser».
La mairie est au courant de la présence de la décharge. «Même si ce n'est pas une question de compétence municipale. Je suis en contact avec le directeur de l'institut, avec qui je devrai faire une visite de la zone dans les prochains jours, où il y avait auparavant un manège illégal, où un grave incendie a également éclaté en 2014», raconte l'assesseur à l'Environnement, aux déchets, à la soin et à la valorisation du Tibre et de l'Almone, Claudio Mannarino: «Nous espérons que la zone pourra être nettoyée bientôt et rendue à l'école».
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