Confession et Réconciliation au Circo Massimo

«C'est un moment de redémarrage aussi dans ma vie». Arianna Giusti a 32 ans, elle est de Rome et vient de terminer un doctorat en droit pénal. «Je cherche un emploi mais ces jours-ci je ne voulais pas manquer le rendez-vous du Jubilé». Comment s'est passée votre expérience avec la confession au Circo Massimo? «Inattendue. Je voulais renoncer parce qu'il y avait la queue, puis j'ai vu qu'il y avait quand même des prêtres qui se sont mis à disposition». Votre état d'esprit? «Je me sens allégée. Le prêtre m'a dit que je dois m'ouvrir plus souvent à la grâce aussi pour comprendre les comportements qui m'éloignent de Dieu». Et quels sont-ils? «Quand, par exemple, on n'arrive pas à pardonner quelqu'un. C'est une situation qui vous lie à la personne mais qui vous fait du mal et vous alourdit. Le confesser signifie le comprendre et porter la croix avec le Seigneur. Cela signifie se donner une possibilité de se sentir mieux». Vous vous sentez soulagée, donc? «Oui, il ne faut pas penser qu'il existe des situations standard de famille parfaite. Il existe des possibilités que nous pouvons nous donner de nous réconcilier avec nous-mêmes et avec Dieu». Ste. P. © REPRODUCTION RÉSERVÉE