Camilla Parker Bowles : Une reine consort épuisée mais déterminée

Treize rendez-vous officiels consécutifs. Trop pour Sa Majesté la reine Camilla, décrite comme 'épuisée', qui a pris une semaine de vacances après avoir assumé seule toutes les obligations royales pendant plusieurs semaines, palliant la convalescence de son époux, le roi Charles III, traité pour un cancer. La presse britannique observe que la reine consort, âgée de 76 ans, a assisté seule ou en tant que cheffe de famille à tous les rendez-vous, menant entre autres la famille royale britannique aux funérailles du roi Constantin de Grèce, parrain de Charles décédé en janvier, événement duquel s'est également retiré l'héritier du trône William pour des raisons 'personnelles' non spécifiées. Maintenant, l'agenda de Camilla, dont la résilience a semblé préoccuper observateurs et médias, est vide, au moins jusqu'au Commonwealth Day, qui sera célébré le 11 mars. Des sources bien informées au Daily Mail ont suggéré qu'il est très probable que le souverain lui-même a insisté pour que son épouse prenne quelques jours de repos. 'Bien qu'elle ne s'attendait pas à se retrouver dans la position de diriger la famille - écrit le Times Sunday -, la reine est absolument prête à faire tout ce qui est nécessaire pour l'institution' qu'elle représente, c'est-à-dire pour la monarchie. Les engagements de la famille royale tombent donc entre les mains de la princesse Anne, la deuxième fille de la défunte Elizabeth II, qui suit impeccablement les événements de la Couronne depuis des décennies, et sur William, dont l'épouse est encore en convalescence après une opération abdominale. Ce qui inquiète et intrigue les sujets et au-delà, c'est précisément la santé de Katherine, autour de laquelle s'accumulent de plus en plus de théories du complot, étant donné que la princesse de Galles n'a pas été vue en public depuis Noël après l'opération. William et Kate, et leur équipe à Kensington Palace, maintiennent la ligne exprimée en janvier : la princesse ne reprendra pas les engagements publics avant Pâques. Les rumeurs et les commérages se sont ensuite alimentés après la décision du fils de Charles et Diana de ne pas assister à une cérémonie funéraire à Windsor mardi dernier pour des raisons personnelles inconnues, bien que le palais ait insisté sur le fait que la princesse se rétablissait bien. Mais la décision du prince et l'absence d'explications ont mis en lumière à quel point leur stratégie de silence est à haut risque : un vide d'informations qui est rapidement comblé par des spéculations et des complots, qui ont eu un écho sur les réseaux sociaux toute la semaine. Selon l'ancienne secrétaire aux communications du Palais, Ailsa Anderson, l'appétit vorace pour les nouvelles sur la princesse n'est pas nouveau, se souvenant avoir reçu des dizaines d'appels lorsque le prince Philip a assisté à un engagement avec un pansement sur la main. Dans un éditorial, la BBC a parlé d'un épais brouillard d'incertitudes qui entoure les royaux, provoquant seulement plus de questions. L'émetteur britannique, toujours attentif aux affaires de la couronne, souligne que le secret qui entoure le monde doré d'une monarchie moderne, bien qu'il serve à alimenter ce mystère nécessaire pour maintenir un air de royauté et de mysticisme, risque en même temps d'être interprété comme une véritable occultation de la réalité.