Arrestation du rappeur 'Baby Gang' pour violation des conditions de sa peine

Arrestation du rappeur 'Baby Gang' pour violation des conditions de sa peine
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vendredi 26 janvier 2024, 09:27 - Dernière mise à jour: 10:27

Les carabiniers de la Compagnie de Lecco ont arrêté Mouhib Zaccaria, le rappeur «Baby Gang», en exécution d'une ordonnance aggravant la mesure préventive de l'obligation de résidence avec assignation à résidence.

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LES COUPS DE FEU

L'aggravation pour les violations aux obligations auxquelles le chanteur était soumis à Lecco à la suite des faits qui l'ont impliqué dans une fusillade à Milan en 2022. Zaccaria Mouhib aurait tiré sur un de ses amis, blessé par un «coup de feu à la jambe gauche». C'est ce qu'on peut lire dans l'ordonnance par laquelle les juges de la septième pénale de Milan (président du collège Marco Tremolada) ont remplacé la mesure préventive de l'obligation de résidence par celle de l'assignation à résidence avec bracelet électronique. Mesure préventive relative au procès centré sur la fusillade, survenue dans la nuit du 2 au 3 juillet 2022 dans la rue de Tocqueville, près de Corso Como, zone de la movida milanaise, où deux Sénégalais ont été blessés, touchés par des coups de pistolet. Le procès pour le chanteur s'était déjà conclu par une condamnation à 5 ans et 2 mois en première instance. Pour le rappeur de 22 ans, les juges (Tremolada-Gallina-Pucci) avaient ordonné dans les mois précédents, avant le verdict du 15 novembre, l'obligation de résidence à Lecco, où il vit, avec interdiction de sortir entre 20h et 9h du matin, même s'il avait été ensuite autorisé, à la demande de son avocat Niccolò Vecchioni, à sortir pour chanter lors d'un concert dans les mois précédents. Cependant, le 20 janvier dernier, comme le montre l'ordonnance, les carabiniers de Lecco l'ont dénoncé pour blessures graves parce qu'il aurait été impliqué dans une affaire qui a conduit à la blessure, précisément dans la maison du rappeur, d'une «personne qui se dit son amie, touchée par un "coup de feu à la jambe gauche"».

L'ami aurait déclaré dans son procès-verbal qu'il a été blessé par l'usage «d'une arme par Mouhib». Dans la maison du rappeur, les enquêteurs ont trouvé «un pistolet à air comprimé avec des munitions métalliques» et non une arme à feu. Le rappeur, cependant, écrivent les juges, «avait nié toute détention» d'armes. Le nouvel épisode qui l'a impliqué a conduit à l'aggravation de la mesure, comme demandé par le procureur Francesca Crupi, en charge des enquêtes sur les affrontements entre bandes de rappeurs, pour le «danger de répétition de faits similaires». Les juges soulignent la «perversité» de Baby Gang dans le «procurement et l'utilisation» d'armes, en plus de son «manque de fiabilité». Et ils expliquent qu'à la maison, quand l'ami a été blessé, il y avait aussi deux «co-accusés» du jeune de 22 ans, également condamnés lors du procès sur la fusillade de deux ans auparavant. Le tribunal a également révoqué les autorisations accordées au jeune de 22 ans et relatives à son activité musicale, comme celles pour les concerts qu'il avait prévus.

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