Al Bano soutient la protestation des agriculteurs et critique l'Union européenne

Al Bano soutient la protestation des agriculteurs et critique l'Union européenne
2 Minutes de Lecture
samedi 3 février 2024, 09:08 - Dernière mise à jour: 10:42

La protestation des agriculteurs? Pour Al Bano, c'est sacré. Il le dit au Corriere della Sera alors qu'il est à Paris, prêt à chanter à une fête privée. «Je suis un agriculteur dans l'âme. En espérant que cette colère ne déborde pas à la française, comme ce fut le cas avec les «gilets jaunes», j'espère que l'Union européenne et l'Italie ouvriront les yeux sur une réalité qui est dramatique».

Dramatique parce que «à ceux qui dirigent à Bruxelles, j'aimerais montrer les comptes de mon exploitation agricole, un peu plus de 150 hectares, surtout des vignes et des oliviers. Si je n'étais pas un chanteur, si je ne poursuivais pas mon activité avec des concerts, je ne m'en sortirais pas, je serais un agriculteur réduit à la faim. Mais c'est un bulletin de guerre, beaucoup d'entreprises ferment dans ma région des Pouilles comme dans le reste de l'Italie : coûts élevés, gains dérisoires...». Un exemple ? Facile : «Pour un kilo de radis, le producteur reçoit une misère, oui et non 50 centimes, mais au détail, on arrive à trois euros».

La protestation

Al Bano ne demande rien mais «j'aimerais que ceux qui légifèrent sans rien savoir de l'agriculture, qui décident en restant enfermés dans leurs bureaux, viennent travailler chez moi pendant un certain temps, je ne dis pas un an, quelques mois suffiraient». Al Corsera tient à rappeler que «le métier d'agriculteur est très dur, on se réveille à quatre heures du matin et on va dans les champs quelles que soient les conditions météorologiques : froid, chaleur africaine, pluie. Pas d'horaires, on finit quand on doit finir et puis peut-être qu'une grêle détruit la récolte...». Aujourd'hui, Al Bano consacre «280 jours par an aux concerts. Le reste est dans les champs. Mais la pensée pour la récolte est continue». Puis il annonce : «Si je suis libre, je serai peut-être à Rome la semaine prochaine. Avec le tracteur»

© TOUS DROITS RÉSERVÉS
Cet article est traduit automatiquement