Affaire d'espionnage cybernétique : Giulio Occhionero reste en prison

Giulio Occhionero, l'ingénieur romain accusé, avec sa sœur Francesca Maria, d'avoir organisé une supposée opération d'espionnage cybernétique nuisant à des politiciens et des personnalités influentes, reste en prison. Cela a été décidé par le Tribunal de révision, presque un an après l'arrestation, survenue le 9 janvier. La demande d'appel présentée par le défenseur de l'accusé, l'avocat Stefano Parretta, a été rejetée. Alors que les frères Occhionero sont en procès pour avoir tenté de violer des adresses mail liées à des sites institutionnels et des personnalités politiques, le procureur Eugenio Albamonte a ouvert une nouvelle enquête à leur encontre, dans laquelle l'espionnage politique est également envisagé. Dans cette seconde affaire, les deux sont accusés d'avoir intercepté, depuis 2004, plus de trois millions et demi de mails et d'avoir espionné six mille personnes. «La décision du Tribunal de révision nous laisse amers», affirme l'avocat Parretta, «car, presque un an après l'arrestation et avec un procès désormais en voie de conclusion, la décision de maintenir Occhionero en prison semble totalement incompréhensible. Une forme d'acharnement peut-être liée au fait que mon client n'a jamais voulu collaborer avec les enquêteurs, qu'il a au contraire dénoncés au Parquet de Pérouse».